L’oeuvre est une oeuvre parce que nous oeuvrons.
Je vous parle ici du travail qui est fourni en amont, avant la phase où je commence à caresser de mes pinceaux, l’étendue vierge qui s’offre à moi.
Je fouine, je chine. Je fouille, je farfouille.
Ne pensez pas que je peins sur le premier support venu.
Je peins sur les éléments que je “sens”.
Un bout de métal rouillé, enroulé sous la pluie. Un plateau de bois laissé à l’abandon sous un toit.